La jeune fille est semblable à la rose, par Jacques Gohorry

Page créée le 20 novembre 2008 à 17h14 par François Direz print pdf

La jeune fille est semblable à la rose,
Au beau jardin, sur l'épine naïve,
Tandis que sûre et seulette repose,
Sans que troupeau ni berger y arrive.
L'air doux l'échauffe et l'aurore l'arrose ;
La terre, l'eau par sa faveur l'avive.
Mais jeunes gens et dames amoureuses
De la cueillir ont les mains envieuses.
La terre et l'air qui la soulaient nourrir,
La quittent lors et la laissent flétrir.

Cahier de 1860

Dernière modification le 20 novembre 2008 à 17h14